lundi 1 mars 2010

Consommation de la viande


La surconsommation de viande nécessite beaucoup de ressources : il faut 10 kg d’orge ou de blé pour produire un kilo de viande. Et il faut cinq fois plus d’eau pour produire des protéines de bœuf que des protéines de soja.
Manger beaucoup de viande engendre une agriculture intensive car il faut produire d’importantes quantités de végétaux pour nourrir les animaux. A titre d’exemple, en France, l’essentiel de la culture céréalière sert à nourrir des animaux. Cette agriculture consomme directement ou indirectement de l’énergie fossile (pour la fabrication des engrais et pesticides et pour les machines agricoles) et engendre donc des émissions de CO2. Au niveau du réchauffement climatique, la production d’un kilo de bœuf engendre près de 80 fois plus de gaz à effet de serre (GES) qu’un kilo de blé et représente l’équivalent de 60 km en voiture ! La production de viande émet en outre d’autres gaz à effet de serre : en se décomposant, les engrais azotés émettent du protoxyde d’azote, 300 fois plus "réchauffant" que le CO2, et par ailleurs les ruminants émettent du méthane, un gaz 23 fois plus "réchauffant" que le CO2, à cause de la fermentation des plantes dans leur système digestif. Le bœuf et le porc sont surtout sources d’émissions de méthane, le mouton de protoxyde d’azote et la volaille de CO2. Le niveau d’émission est très haut pour le bœuf et le mouton et faible pour le porc et la volaille ( 1)

Une consommation importante de viande rouge et de charcuterie serait associée à un risque accru de cancer du côlon et de cancer du poumon, une consommation importante de viande rouge étant associée positivement au cancer de l’œsophage et du foie12. Parmi les causes possibles de ces liens, les chercheurs citent la présence de graisses saturées et de fer, tous deux présents dans la viande rouge et la charcuterie, et associés à la carcinogénèse par des études distinctes. Sont également mentionnés les composants mutagènes tels que les hydrocarbures aromatiques ou les hétérocycles générés par une cuisson importante ou à haute température. Enfin, la viande apporte des toxines, des purines et de l'acide urique qui sont des déchets du fonctionnement (neuro-)musculaire13.
Les plus gros consommateurs de viandes rouges auraient également une mortalité accrue et un risque augmenté de survenue de maladies cardio-vasculaires14. Ces données ne sont pas retrouvées chez les consommateurs de viande blanche.
Pour limiter ces risques tout en assurant des apports nutritionnels suffisants, le Ministère de la Santé et des Sports, dans le cadre du PNNS15, recommande de consommer « viande et volaille, produits de la pêche, œufs » une à deux fois par jour, « en quantités inférieures à l'accompagnement ». Il recommande également de consommer du poisson au moins deux fois par semaines, et de favoriser les morceaux les moins gras. Le Centre d'Information des Viandes (CIV)16, quant à lui, recommande de ne pas consommer plus de 500 g de viande rouge cuite par semaine, soit environ 700 à 750 g de viande crue, afin de réduire les risques de cancers colorectaux.
Cependant, ces données se basent sur le second rapport17 du Fonds mondial de recherche contre le cancer, qui désigne par « viande rouge » (« red meat »), ce qui se traduirait davantage en français par « viande de boucherie » ; il convient donc d'y inclure également la viande de porc, d'agneau et de chèvre18. Ce même rapport recommande de plus d'éviter la viande transformée (fumée, salée, ou contenant des additifs ou conservateurs), et présente comme objectif de santé publique une limite de 300 g par semaine19. Ces limites ne s'appliquent pas à volaille.
Par ailleurs, l'American Dietetic Association20, indique que la consommation de viande n'est jamais indispensable à un régime alimentaire sain et équilibré, si celui-ci est bien conçu. Selon cette organisation, un régime végétarien peut être bénéfique au traitement et à la prévention de certaines maladies(2)

Un geste fort et simple consiste à réduire sa propre consommation de viande. C’est facile à faire sans forcément tomber dans les extrêmes comme les régimes végétariens et végétaliens. Commençons par exemple par nous fixer un ou deux jour sans viande durant la semaine.
Bannissons préférentiellement les viandes grasses et réputées mauvaises pour la santé comme les charcuteries et les hamburgers des fast-foods.
Remplaçons la viande par des légumes et des fruits frais riches en oligoéléments et vitamines. Accordons une plus grande place aux viandes blanches comme la volaille et le poisson.
Mais dans ce cas, gardons en tête que l’élevage de la volaille, la pisciculture intensive et la pêche en haute mer peuvent aussi avoir des impacts désastreux pour notre planète.
Savez-vous par exemple que la surpêche a déjà décimée les populations de raies, lottes, colins, cabillauds… Celles du thon rouge se sont effondrées de plus de 90% et l’espèce serait au bord de l’extinction !

La pisciculture n’est pas forcément plus écologique… Les poissons d’élevages sont nourris avec des poissons pêchés en mer. Et pour produire un kilo de saumon, 4 kilos de poissons sauvages sont nécessaires.

Pour éviter de contribuer à l’épuisement des stocks de poissons ou de favoriser une pisciculture intensive peu soucieuse de son environnement, évitons de consommer des espèces menacées tout en préférant des poissons labélisées (label MSC soutenu par le WWF) et issus de l’élevage biologique.
Quand nous achetons de la viande ou de la volaille, tournons nous vers des produits issus de l’élevage biologique ou produits à partir de fermes locales.(3)

BIBLIGRAPHIE :
(1)NOM DU SITE : Ecoconso
TITRE DU DOC : Viande et environnemet
DATE :01/03/10
DISPONIBLE : http://www.ecoconso.be/spip.php?article286

(2)NOM DU SITE : Wikipedia
TITRE DU DOC : Santé
DATE :01/03/10
DISPONIBLE : http://fr.wikipedia.org/wiki/Viande#Sant.C3.A9

(3)NOM DU SITE : Natagora
TITRE DU DOC : Que faire ?
DATE :01/03/10
DISPONIBLE : http://www.natagora.org/index.php?option=com_content&task=view&id=1193&Itemid=39

2 commentaires:

  1. C'est léger, léger pour certains par manque de respect des consignes de travail surtout(intros, Liens biblio)
    Peu d'imagination pour les titres et des articles parfois un peu trop longs (manque de travail de lecture et de synthèse)

    Notes

    Laga 15,35
    Elej 13,25
    Muru 10,25

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  2. erreur sur les notes
    laga 15
    elejoste 12
    muru 10

    (c'est dù au retard d'envoi de DiegoE)

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