mardi 2 mars 2010

la viande


On prévoit que la population mondiale augmentera de 50 p. 100 pour atteindre 8,8 milliards de personnes d’ici 2030. C’est donc dire que notre capacité de nourrir adéquatement cette population sera mise à rude épreuve .Réduire la production de viande, qui exige des ressources importantes, pourrait bien constituer le moyen le plus efficace d’assurer la sécurité alimentaire de la population mondiale au siècle prochain.

Essentiellement, le monde connaît une surpopulation d’animaux de ferme. Entre 1950 et 1994, la production mondiale de viande a presque quadruplé, augmentant plus rapidement que la population humaine. Pendant cette période, les taux de production sont passés de 18 kg/personne à 35,4 kg/personne ( Brown et Kane, 1994 ; FAO, 1997 ). Le poids combiné des 15 milliards d’animaux de ferme que compte la planète est maintenant 1,5 fois supérieur à celui de la population humaine ( tableau 1 ).
Dans bien des pays, ce sont les riches qui mangent le plus de viande, souvent au détriment des personnes pauvres qui dépendent de plus en plus, pour nourrir le bétail, de céréales dont ils pourraient s’alimenter. En Chine, la consommation de céréales par le bétail a quintuplé depuis 1978.
Une alimentation saine, équilibrée et diversifiée constitue la clé de notre santé. Elle doit être adaptée à nos besoins et à notre métabolisme. Or, notre panier alimentaire est, en général, trop unilatéralement constitué d’hydrates de carbones (sucres), de graisses et de viande. La consommation régulière de viande, importante dans nos pays riches, est un phénomène récent. Mais nous en consommons trop et cet excès déséquilibre le régime alimentaire. Excès de protéines, excès de lipides, et particulièrement d’acides gras saturés, sources du fameux "mauvais cholestérol" : tout cela contribue aux risques d’ennuis cardio-vasculaires, d’obésité, de rhumatismes...
D’autre part, plusieurs études ont montré qu’un rapport existe entre la consommation d’une grande quantité de viande rouge et l’augmentation du nombre de cancers du gros intestin. Une alimentation équilibrée peut non seulement prévenir les risques de cancer de l’estomac et des intestins, mais également diminuer les risques d’autres formes de cancer telles que le cancer du sein, du poumon, de la prostate et de l’utérus.
Si vous mangez régulièrement de la viande, songez à réduire votre consommation et visez la qualité plutôt que la quantité. La production de viande consomme énormément d'énergie, non seulement pour produire et transporter les aliments des animaux, mais aussi pour le chauffage, la climatisation et l'éclairage des immenses fermes d'élevage. Manger moins de viande, c'est bon pour l'environnement, mais c'est également bon pour la santé. Il est toujours préférable d'acheter chez les producteurs locaux et d'acheter biologique.


BIBLIGRAPHIE :
(1)NOM DU SITE :
Répercussions de la consommation de viande sur la sécurité alimentaire et l’environnement


TITRE DU DOC : introduction


DATE : 02/03/10
DISPONIBLE : www.idrc.ca/fr/ev-30610-201-1-DO_TOPIC.html

(2)NOM DU SITE : Ecoconso
TITRE DU DOC : Viande et environnement
DATE : 02/03/10
DISPONIBLE : www.ecoconso.be/spip.php?article286

(3)NOM DU SITE : agence européene pour l’environnement
TITRE DU DOC : Manger de la viande avec modération!
DATE : 02/03/10
DISPONIBLE : www.eea.europa.eu/fr /

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