L’eau est une des plus importantes ressources du monde. L’homme ne peut pas survivre sans eau et donc c’est intolérable que plus de la moitié du monde n’aille pas suffisante.
Pour subvenir aux besoins alimentaires d'une population sans cesse croissante, il a fallu augmenter les surfaces agricoles et intensifier l'agriculture. La surface totale des terres irriguées a été multipliée par cinq depuis le début du XXeme siècle. Elle a quasiment doublé depuis 1960, principalement en Asie (Chine, Inde, Pakistan) et aux États-Unis. La rapidité de cet accroissement s'est toutefois ralentie après 1980 dans les pays développés.
Aujourd'hui, à l'échelle mondiale, les hommes prélèvent environ 3800 km3 d'eau douce chaque année pour leurs différents usages !
Si la population mondiale double d'ici un siècle, la demande d'eau va également exploser et avec elle la dégradation de la qualité des eaux. Si l'eau douce vient à manquer, s'il s'agit de ressources communes entre pays, cela peut entraîner des guerres ouvertes ou des embargos. On s'est battu pour des îles stratégiques ou pour l'or noir, on se battra bientôt pour " l'or bleu " si chacun ne partage pas ses ressources et ne réduit pas sa consommation.
Face à ce danger de pénurie d'eau, les organisations internationales ont pris les devants et multiplient les conférences et les rencontres pour tenter de développer une politique commune à l'échelle mondiale afin d'obtenir de tous les pays des engagements politiques fermes afin de résoudre le problème à l'échelle planétaire. Mais sur le terrain cette méthode est stérile car elle ne peut pas être suivie d'actions à l'échelle planétaire.
Si l'idée de l'entraide internationale concernant l'eau reste d'actualité, une stratégie d'action globale paraît inapplicable. Seules des actions ciblées locales (collaboration financière, coopération, etc) portent leur fruit, et pour bien faire gérées par des OGN. (1)
En 2025, 17 autres pays, y compris l'Ethopie, l'Inde, le Kenya, le Nigéria et le Pérou s'ajouteront à la liste des pays en manque d'eau. La Chine et le Pakistan approcheront de l'état de stress hydrique.
Si l'augmentation des prélèvements en eau se poursuit au taux actuel, entre la moitié et les deux tiers de l'humanité devraient être en situation de stress hydrique en 2025, soit un retournement de la situation actuelle au détriment de tous les pays pauvres. Ce seuil d'alerte correspondant à moins de 1700 m3 d'eau douce disponible par habitant et par an (<>
Le risque d'une pénurie d'eau douce est donc bien réel et mêmes les mégapoles occidentales seront touchées par le phénomène. Ainsi, sachant que les habitants de Floride consomment en moyenne 600 litres d'eau par jour, 4 fois plus que les Européens, le Gouvernement fédéral a récemment annoncé que son Etat connaîtrait une pénurie d'eau en 2020. C'est bien sûr très inquiétant mais pas catastrophique dans la mesure où cet Etat dispose déjà d'usines de dessalement d'eau de mer.
L'Australie doit également veiller à ses ressources naturelles et sa biodiversité qui ont tendance à disparaître, y compris ses réserves d'eau potable. Actuellement 17 millions d'hectares, une étendue deux fois plus vaste que la Tasmanie, sont en voie de désertification du fait de l'accumulation de sels et de pratiques agricoles inadaptées. Mais ici les rares projets d'implantation de station de dessalement ne sont pas toujours les bienvenus si on en juge par cette pétition de l'ACF contre l'installation de la plus grande usine de dessalement du monde à Sydney. Raisons invoquées : le prix, la pollution et le gigantisme de l'installation. Mais quand on sait que l'Australie est la plus grande consommatrice d'eau potable, on peut comprendre l'intérêt des autorités pour un tel projet.
Tous les efforts se concentrent aujourd'hui dans la sensibilisation du public et du monde agricole. Si les citoyens peuvent facilement réduire leur consommation d'eau, un changement de mentalité dans le secteur agricole ne s'opère pas du jour au lendemain et requiert des investissements que tous les fermiers ne sont pas en mesure de réaliser sans l'aide de l'Etat.(2)
Si la quantité globale d’eau douce disponible chaque année sur l’ensemble de la planète est importante, localement les situations sont très contrastées car l’eau douce est répartie de manière très inégale sur notre globe. Dans certaines régions, l’eau coule d’abondance, pour le régal des riverains, dans d’autres cependant la sécheresse domine.
Dans une région donnée du globe, l’eau disponible en terme de flux dépend du bilan entre les quantités d’eau précipitées et les quantités d’eau évaporées, la différence entre les deux représentant l’écoulement. Ce facteur est essentiel pour comprendre la répartition de l’eau sur les différents continents. Il n’est pas le seul : le régime des pluies l’est également.
Les régions qui manquent le plus cruellement d’eau sont situées le long des tropiques. Ce sont les régions arides des grands déserts chauds de l’Afrique du Nord et du Sud, de l’Australie et du Moyen-Orient qui couvrent 31% des terres émergées de la planète. Le bilan hydrique annuel de ces contrées est négatif car l’évaporation y est très forte et les précipitations exceptionnelles. D’autres régions encore ont des bilans négatifs, notamment au centre du continent eurasiatique où les précipitations sont faibles en hiver et l’évaporation forte en été.
Toutes les autres régions du globe ont des bilans annuels positifs, même si les rythmes saisonniers sont très différents de l'une à l’autre et que l’apport d’eau ne se fait donc pas de manière identique. Les régions les plus favorisées sont les régions tempérées et intertropicales.
L’accès à l’eau douce n’est donc pas équitable. En cas de déficit saisonnier, les pays au bilan hydrique annuel positif peuvent en effet toujours avoir recours de façon temporaire à leurs réserves, et en particulier à leurs réserves souterraines. En revanche, dans les régions au bilan hydrique annuel déficitaire, le recours aux réserves ne peut conduire qu'à leur épuisement à plus ou moins long terme puisque celles-ci ne peuvent se reconstituer.
Or cette situation pourrait encore s’aggraver car les déserts s’étendent : selon une estimation des Nations Unies, 40% des terres émergées du globe seraient touchées aujourd’hui par ce phénomène de désertification. (3)
En conclusion, l’eau est nécessaire pour notre organisme et c’est pour cela qu’il faut réagir. En plus, pour 2015 les prévisions ne sont pas du tout bonnes car elles disent que de nombreux pays vont s’ajoutaient a la liste du manque d’eau.
BIBLIOGRAPHIE (1):
TITRE: L’eau dans le monde
SITE: LUXORION
DATE:15/03/10
DISPONIBLE: http://www.astrosurf.com/luxorion/eau-monde.htm
BIBLIOGRAPHIE (2):
TITRE: Une pénurie d’eau en 2025 ?
SITE: LUXORION
DATE:15/03/10
DISPONIBLE: http://www.astrosurf.com/luxorion/eau-monde.htm
BIBLIOGRAPHIE (3):
TITRE: Une répartition inégale
SITE: cnrs
DATE:15/03/10
DISPONIBLE:http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/doseau/decouv/cycle/repartiEau.html
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