jeudi 17 décembre 2009





Récession », « crise financière »… aujourd’hui certains parlent même de « désastre économique mondial ». Mais ceux qui vivent dans les pays pauvres n’ont pas attendu la « crise » pour constater les conséquences sociales et environnementales de notre modèle de développement. Ce sont d’ailleurs eux, et les plus fragiles ici, qui souffrent le plus durement de la situation actuelle. Pourtant des alternatives existent, ici comme là-bas. Loin de baisser les bras et résistant au repli sur soi, nous sommes des milliers, à l’occasion de la Semaine de la solidarité internationale du 14 au 22 novembre, à exprimer notre solidarité et à agir concrètement pour un monde plus juste.
Que signifie vraiment le mot " solidarité " ? - La solidarité, c'est d'abord un comportement, que nous pouvons tous avoir dans notre vie quotidienne. C'est soutenir l'autre quand il est plus faible. C'est ensuite une valeur collective. Pour mieux vivre ensemble, pour que chacun se sente bien dans notre société, il faut s'aider mutuellement. Le fait d'être solidaire d'une personne, c'est être " avec " cette personne, ressentir ses problèmes ou ses douleurs comme si c'étaient les nôtres. La solidarité, c'est aussi essayer de vivre mieux ensemble dans notre pays. Mieux accepter l'autre, quels que soient son origine, son quartier, ses différences. C'est pourquoi, je me bats contre les discriminations.
Bibliographie :
NOM DU SITE : Le Monde bouge…et vous ?
TITRE DU TEXTE : Osons la solidarité internationale !
DISPONIBLE : http://www.lasemaine.org/edito/la-solidarite-internationale-cest-laffaire-de-tous
DATE:17/12/09
Bibliographie :
NOM DU SITE : Amazon.fr
TITRE DU TEXTE : Description
DISPONIBLE : http://www.amazon.fr/Cest-quoi-solidarit%C3%A9-Martine-Aubry/dp/2226110186DATE :17/12/09

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mercredi 16 décembre 2009

qu'est ce que la solidarité?


Tenter de définir la solidarité n'est pas une mince affaire. Une multitude de définitions s'offre à nous. Mais tentons dans la complexité du terme de mettre un peu d'ordre sans pour autant le simplifier, car comme l'a si bien dit Edgar Morin " je conçois la complexité comme un mot affirmatif de la diversité, du débordement de l'imprévisible réalité, et qui nous rappelle que le monde est un jeu, comme la connaissance...".Tout d'abord, il est intéressant dans une démarche de définition d'un mot de voir les synonymes mais aussi les antonymes : Pour la solidarité, les antonymes sont : indépendance et individualisme, solitude. Les synonymes sont : association, fraternité, interdépendance, dépendance, mutualité, cohésion, coopération, mutualité.La solidarité revêt un sentiment collectif, l'homme évoluant en groupe, il s'agit donc d'un sentiment qui pousse les hommes à s’accorder une aide mutuelle.Pour une définition un peu froide mais finalement synthétique la solidarité c'est l'idée d'une interdépendance entre les individus, qu'elle soit librement consentie, ou subie.Plus précisément la solidarité peu se définir comme l'interdépendance impliquant une responsabilité mutuelle d'assistance et d'entraide réciproques entre les membres d'un groupe, fondée sur le contrat ou la communauté d'intérêts (ce qui renvoie à l'origine première du mot qui est juridique).Il y a donc encore une fois l'idée de groupe, d'organisation, de dépendance réciproque au sein du groupe, de lien social. Par la il y a aussi la notion d'intérêt, ou plutôt d'intérêt général. En effet la solidarité conduit l'homme à se comporter comme s'il était directement confronté au problème des autres, sans quoi, c'est l'avenir du groupe (donc le sien) qui pourrait être compromis.La solidarité revêt des aspects multiples, mais plus concrètement elle peut porter sur des groupes familiaux, civiques, professionnels (syndicats), institutionnels (assurances privées ou publiques), politiques, sociaux (associations).Pour ce qui est de la solidarité comme lien social, l'analyse de Durkheim s'avère intéressante :Alors témoin de la naissance de la société industrielle, Durkheim se pose la question sociale de savoir comment s'unissent les hommes dans une société qui s'individualise de plus en plus :Durkheim définit ainsi l'évolution de la solidarité : "les sociétés traditionnelles passées se basaient sur une solidarité mécanique impliquant des comportement collectifs et des activités de production faiblement différenciés. Cette solidarité reposait sur la proximité, la ressemblance et le partage d'une histoire et de valeurs communes aux communautés humaines. Mais cette solidarité doit laisser place à une solidarité devenue "organique" pour s'imposer dans nos sociétés modernes. Cette solidarité se définit par l'interdépendance et la complémentarité qu'impose la société moderne aux êtres humains. Celle-ci s'étant mise en place avec la division du travail social produit par la forte densité démographique du pays. La division du travail social semble alors créer pour Durkheim un lien d'interdépendance, une fonction sociale, entre les êtres humains." (Source Wikipedia).La solidarité se situe dans le domaine de l’action, plus précisément des relations humaines. Elle est d’ordre éthique bien plus que politique, c’est par sa dimension sociale qu’elle apparaît au grand jour, dans le « vivre ensemble ».Aujourd'hui dans un ordre mondialisé, les dimensions que revêt la solidarité sont plus complexes. Elle se situe donc à plusieurs niveaux, local, national, international et mondial.Tanella Boni, philosophe, poète et romancière parle de "l'agir ensemble" lorsqu'elle tente de répondre à la question "qu'est-ce que la solidarité ?". Sa réflexion est très pertinente, en voici un extrait :"Agir par solidarité est une manière d’humaniser la vie dans un monde de dette, de don, de distribution et d’aide. Un monde d’inquiétude grandissante pour les plus démunis. Ces mots, comme on pourrait le montrer, désignent, d’une manière ou d’une autre, des rapports de pouvoir dans lesquels il y a des puissants et des faibles. Et, entre puissants et faibles, ce qui est en jeu ne s’exprime pas seulement en termes de domination ou de sujétion mais aussi de connaissance et de reconnaissance, là où l’éthique va de pair avec l’anthropologie et d’autres sciences humaines et sociales, de même qu’avec la politique.S’il en est ainsi, la reconnaissance de chaque humain comme étant un humain - une fin en soi - semblable à un autre et non pas comme une bête de somme, un objet ou une marchandise, est d’autant plus difficile que les regards qui imaginent et conçoivent des rapports entre humains d’horizons divers n’admettent pas la réciprocité dans la relation. Il y a par exemple « ceux qui aident » d’un côté et de l’autre « ceux qui sont assistés ».L’agir solidaire, dans un ordre mondial déséquilibré est celui qui, d’emblée, pose tous les humains sur un même plateau avec la finitude et la vulnérabilité de chacun d’eux, quelles que soient leurs appartenances et leurs origines. L’agir solidaire prend donc en compte un destin commun et cela ne peut se faire que par le détour de l’idée de reconnaissance. Quant à l’ordre mondial inégal, il se fonde sur l’idée de répartition de biens matériels et de maux. Les pays riches et les pays pauvres, leurs populations de riches et de pauvres, se retrouvent face à face dans un tel ordre, dans des mondes différents, plus ou moins cloisonnés, comme si les humains, rejetés dans leurs différences (culturelles, linguistiques, politiques, religieuses…) ne pouvaient entretenir de relations entre eux que par accident.

BIBLIOGRAPHIE 1 :

TITRE :Qu’est ce que la solidarité

NOM DU SITE : solidaires du monde


DATE :15/12/09


BIBLIOGRAPHIE 2 :

TITRE :Journeé international de la femme

mardi 15 décembre 2009

Journeé international solidarité humaine


La solidarité est intrinsèque au développement durable. Elle doit s’appliquer envers tous les autres, les populations défavorisées, les exclus, les plus faibles, les plus démunis, les plus pauvres…
La solidarité intra-générationnelle implique de se soucier des hommes que nous croisons aujourd’hui, mais pas uniquement de notre famille ou de nos voisins.
Cette solidarité s’exprime à différentes échelles de territoire, du local au mondial : quartiers, communes, régions, campagnes et villes, les rapports entre les pays du Nord et du Sud, de l'Est et de l'Ouest… Il s’agit de permettre l’accès à des conditions de vie décentes pour tous, à un niveau équitable de qualité de vie.
La solidarité avec les générations futures (intergénérationnelle) se préoccupe des conditions de vie et du développement durable des générations à venir.
Être solidaire avec les générations futures, c’est inscrire les actions et les décisions dans une perspective de long terme. Les conséquences et impacts des décisions d'aujourd'hui ne doivent pas nuire à l’avenir et être irréversibles : pour ce faire, il s'agit d'appliquer le principe de précaution.

L’idée de solidarité humaine à l’échelle mondiale peut changer le monde, a déclaré Lech Walesa, cofondateur du mouvement ouvrier « Solidarnosc » et lauréat du prix Nobel de la paix en 1983. L’ancien Président de la Pologne a inauguré la cérémonie de lancement de la première Journée internationale de la solidarité humaine du 20 décembre 2005.

Cette Journée, proclamée par l’Assemblée générale en 2005, a pour but de souligner l’importance de la solidarité pour faire progresser l’ordre du jour des Nations Unies en matière de développement, en particulier, la lutte contre la pauvreté. La Déclaration du Millénaire, adoptée par les chefs d’État et de gouvernement en 2000, définit d’ailleurs la solidarité comme l’une des valeurs fondamentales essentielles aux relations internationales du XXIe siècle.

La solidarité, ce n’est pas seulement de la compassion. C’est un sentiment d’unité et de responsabilité commune, a souligné Lech Walesa. Nous devons en faire la base de l’ordre mondial contemporain. Elle doit réunir la communauté internationale pour l’amener à réaliser sa supériorité sur les intérêts nationaux, a-t-il voulu, en appelant à s’opposer à la vision de conflit et à y répondre par une vision de principes basée sur cette valeur.

Nos rêves peuvent changer la face du monde mais ils doivent être accompagnés d’actions, a poursuivi Lech Walesa. L’ancien Président polonais a proposé la création d’un Fonds de la solidarité humaine qui permettrait à tous les citoyens de la planète d’apporter leur contribution même de la manière la plus modeste. Ce Fonds serait un fonds d’aide de personne à personne et non de gouvernement à gouvernement, qui, alimenté par des contributions volontaires, pourrait être administré par le Secrétaire général des Nations Unies. (1)

Nous ne pouvons résoudre aucun des grands problèmes du monde sans un partenariat mondial de grande envergure, a souligné Lech Walesa, estimant que le monde a besoin de changements et de mesures urgentes pour combattre la faim, les conflits, les catastrophes naturelles, les changements climatiques, les maladies et le terrorisme. Il ne faut pas avoir peur de rêver. Le mouvement « Solidarnosc » a pu en son temps mobiliser des millions de gens et contraindre une idéologie néfaste à la défaite. « Solidarnosc » a transformé la Pologne. La solidarité peut transformer le monde.

Qui est mieux placé que Lech Walesa pour parler de solidarité humaine ?, a déclaré Ahmed Al-Haddad, au nom de la Présidente de l’Assemblée générale. Pilier universel du XXIe siècle, la solidarité est essentielle à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le dévelo
ppement (OMD), a-t-il ajouté, rappelant que pour le pape Jean-Paul II, un célèbre compatriote du lauréat du prix Nobel de la paix, la solidarité et le développement sont les deux clefs de la paix. (2)

BIBLIOGRAPHIE 1 :
TITRE DU DOC: 20 Décembre : Journée Internationale de la solidarité Humain
DATE :14/09/09
NOM DU SITE : Buddahchannel
DISPONIBLE : http://www.buddhachannel.tv/portail/spip.php?article153

BIBLIOGRAPHIE 2 :
TITRE DU DOC : Principe de solidarité et développement durable
DATE :14/09/09
NOM DU SITE :vedura
DISPONIBLE : http://www.vedura.fr/developpement-durable/cadre/principe-solidarite

BIBLIOGRAPHIE 3
DATE :14/09/09
TITRE DU DOC :Une mission : solidarité et vie des quartiers
NOM DU SITE :Les bates autrement
DISPONIBLE : http://bates.blog.lemonde.fr/2008/11/

mardi 1 décembre 2009

Les causes du climat



La température moyenne de la Terre semble être restée remarquablement stable pendant les dix derniers millénaires, avec une variation de moins de 1 °C, ce qui a permis à la civilisation humaine de se développer à ce qui est actuellement la confortable température de 15 °C. Mais c'est le succès même de cette civilisation qui risque de perturber le climat qui nous a si bien servis jusqu'à aujourd'hui.
La “couverture” de gaz à effet de serre qui existe naturellement dans la troposphère (laquelle représente moins de 1 % de l'atmosphère) a pour fonction vitale de réguler le climat de la planète. Lorsque l'énergie solaire frappe la Terre sous forme de lumière visible, elle en réchauffe la surface. Comme elle est bien plus froide que le Soleil, notre planète renvoie cette énergie dans l'espace sous forme de rayonnement infrarouge ou thermal. Les gaz à effet de serre empêche les rayons infrarouges de s'échapper directement dans l'espace. Il en résulte un « effet de serre naturel » qui accroît la température terrestre de quelque 30 °C, ce qui est essentiel pour la vie telle que nous la connaissons.
Le problème actuel, c'est que depuis le début de la révolution industrielle il y a environ 250 ans, nos émissions de gaz à effet de serre ont rendu cette couche plus épaisse, et ce à une vitesse sans précédent. Cela a entraîné le changement le plus spectaculaire dans la composition de l'atmosphère depuis 650 000 ans. Si nous ne faisons pas des efforts appréciables pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre, le climat mondial continuera de se réchauffer rapidement pendant les décennies à venir et au-delà.
Le climat d'une région, c'est le temps qu'il y fait au cours de l'année (températures, pluies, vents...). Il détermine la façon dont la vie se développe.La Terre a connu une succession de périodes froides et de périodes chaudes : la dernière époque glaciaire s'est achevée il y a 12.000 ans. L'analyse de ces fluctuations passées permet aux chercheurs de prévoir l'évolution future du climat.
Prenant acte de la réalité du réchauffement climatique dans la décennie 90, et de la responsabilité humaine dans ces déréglements, les dirigeants politiques ont initié une politique de lutte contre le réchauffement de la planète. Le protocole de Kyoto, qui est entré en vigueur en février 2005, est l'exemple le plus actuel d'une stratégie de réduction des gaz à effet de serre. Cette politique n'est toutefois pas sans diviser les pays industrialisés, peu enclins à remettre en cause leur modèle de croissance, et les pays du Sud inquiets pour leurs projets de développement.

BIBLIOGRAPHIE :
Disponible : http://www.un.org/french/climatechange/background/causes.shtml
Titre du doc : Les causes des changements climatiques
Nom du site : Portail de l'action du système des organismes des Nations Unies sur les changements climatiques
Date : 30/12/09



BIBLIOGRAPHIE :
Disponible : http://www.defipourlaterre.org/comprendre/climat/index.php?climat=fragile
Titre du doc : La différence entre climat et météo
Nom du site : Défi pour la terre
Date : 30/12/09

BIBLIOGRAPHIE :
Disponible : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/changement-climatique/index.shtml
Titre du doc : Le changement climatique
Nom du site : La documentation fransaise
Date : 30/12/09